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La guerre Janet Yellen / Alan Greenspan et le Donald / Angela

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C’est la guerre !
C’est la guerre entre ces personnalités dominantes du monde économique et financier et ce qu’ils représentent…

C’est d’abord la guerre entre Janet Yellen et Alan Greenspan qui est énergiquement opposé à la politique monétaire menée par ses successeurs et qui ne supporte pas qu’on oublie ce qu’il a fait, pire : qu’on puisse l’accuser de ne pas avoir déminé plus tôt ce qui allait devenir la plus grave crise que l’Amérique ait connue depuis la Grande Dépression.

Alan Greenspan était pourtant très fier d’avoir fait éviter une crise majeure pendant les presque 20 années de sa présidence de la Fed alors que le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, n’a pas hésité à crever la bulle qui s’était développée en provoquant des dommages collatéraux considérables.

Cependant, il faut remarquer qu’Alan Grenspan a quand même contribué à créer trop d’emplois par rapport à la tendance longue, surtout de 1993 à 2006,

Document 1 :

Dès lors, la crise provoquée par le bombardier furtif B-2 n’aura été qu’une remise en ordre particulièrement énergique puisque 8,7 millions d’emplois ont été supprimés, en net, en 2008 et 2009

Document 2 :

mais plus de 16 millions d’emplois ont par la suite été créés depuis 2010, ce qui montre l’extraordinaire élasticité de la population américaine (et en même temps sa résilience), ce qui lui aura été finalement bénéfique.

Le mois de février dernier a été le 77° mois consécutif de création nette d’emplois

Document 3 :

ce qui ne s’est jamais produit depuis que de telles statistiques sont tenues aux Etats-Unis,

Document 4 :

Après une petite récession, Alan Greenspan prenait toujours soin de faire repartir vigoureusement l’activité économique, ce que n’ont jamais fait ni le bombardier furtif B-2 ni Janet Yellen qui ont commenté, tristement comme toujours, leurs décisions pour calmer les marchés et réduire les anticipations de croissance.

Pire encore : Janet Yellen continue ainsi à casser les cycles que la Fed initiait sous l’impulsion d’Alan Greenspan (ce qu’avait déjà entrepris auparavant le bombardier furtif B-2) par son manque d’enthousiasme.
Ainsi, ses commentaires la semaine dernière, après la réunion du FOMC, ont fait replonger les rendements des Notes à 10 ans aux alentours de 2,50 %

Document 5 :

ce qui contient l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans

Document 6 :

ce qui met en évidence le maintien d’une croissance proche de son potentiel optimal en cassant la reprise d’un cycle haussier,

Document 7 :

Pour l’instant, Janet Yellen mène cette guerre contre le Donald, en ignorant même les aspects a priori positifs de la politique qu’il inaugure : le retour à la normale des rendements se fait comme si l’élection présidentielle n’avait aucune importance pour la croissance américaine !

Document 8 :

Comme le mandat de Janet Yellen viendra à son terme en février 2018, le Donald se fera certainement un plaisir de lui choisir un successeur…

Le Donald est également en guerre contre la Kaiserin von Europa, Angela qui refuse de modifier quoi que ce soit à l’ordre germanique qu’elle impose à la vieille Europe continentale, en faisant bénéficier au passage son pays d’une monnaie sous-évaluée en considération du niveau de productivité des entreprises allemandes.

Le Donald digère mal cette résistance.
Il l’a montré en refusant de serrer la main à Angela, sans un regard pour elle, pendant la prise de photos traditionnelle dans le Bureau Ovale alors qu’il avait précédemment spectaculairement serré celle de Shinzo Abe qu’il avait invité ensuite pour un weekend dans son golf de Floride, alors qu’Angela a dû rentrer chez elle.

Le Donald est donc en guerre contre la sous-évaluation de la monnaie en vigueur en Allemagne et le foutoir (selon son expression) que constitue la zone euro où le désordre augmente.

Ainsi, l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français et ceux du Bund continue de fluctuer à des niveaux élevés correspondant à une dévaluation du franc français supérieure à 20 % par rapport au Deutsche Mark,

Document 9 :

Pour l’instant, il est difficile de prédire quelles seront les modalités de cette guerre.
Cependant, il est intéressant de constater une convergence entre Janet Yellen et le Donald à ce sujet…

En effet, Janet Yellen a déjà laissé entendre dans le passé à plusieurs reprises que l’Amérique pouvait subir les contrecoups de chocs extérieurs, sans citer explicitement un €clatement.
Lors de ses dernières déclarations, elle s’est contentée de dire que « Les risques sont plus équilibrés mais il reste des risques significatifs à moyen terme dont on discutera sûrement« , ce qui laisse planer certaines incertitudes, ou des… quasi certitudes !

Ainsi par exemple, comme les deux tiers de la dette publique française sont détenus par des investisseurs étrangers, dont certainement beaucoup de capitaux américains, une sortie de leur part ferait grimper les rendements des mauvais bons du Trésor français à des niveaux insoutenables.
Il s’agit là d’un aspect possible de cette guerre économique et financière Amérique contre vieille Europe continentale.


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